Le diagnostic est la pierre angulaire de la médecine occidentale. Ce mot est formé sur la racine « gnose », la connaissance. C’est à la fois la démarche qui permet de rattacher les symptômes du patient à une affection précise, et le résultat de cette démarche, dite « démarche diagnostique ».
Il existe plusieurs sortes de diagnostics : positif (poser un diagnostic précis), différentiel (en éliminer d’autres), étiologique (rechercher une cause), de probabilité, de certitude… Mais il arrive parfois que l’on n’aboutisse à aucun diagnostic. On parle alors d’un trouble « idiopathique ».
On pose ou on établit un diagnostic, et on ne diagnostique que des affections, pas des patients. Dire d’un enfant qu’il « a été diagnostiqué autiste » est une formulation fréquemment employée, mais néanmoins inappropriée.
Diagnostic s’oppose à pronostic, qui est une prévision fondée sur les statistiques, mais en aucun cas une prédiction, ni encore moins une prophétie.