On « pose une indication » tout comme on « pose un diagnostic ». Ce qu’il est indiqué de faire, c’est en fait ce qu’il est recommandé de faire. Les « recommandations de bonne pratique » sont là pour dire aux médecins, à titre indicatif, ce qu’il est indiqué de faire dans chaque circonstance médicale.
Ce qui a été indiqué doit faire l’objet d’une prescription ou d’un protocole.
Pour une intervention chirurgicale, le chirurgien expose à son patient les différentes options : indication opératoire, contre-indication ou abstention.
Contre-indication signifie qu’il est recommandé de ne pas faire, et abstention qu’il n’est pas nécessaire de faire.
Si c’est l’intervention qui a été proposée, une indication opératoire aura donc été posée par le chirurgien. Au patient de l’accepter ou de la refuser.