L’inflammation, ou processus inflammatoire, est une réaction stéréotypée de défense immunitaire vis-à-vis d’une agression quelconque.
Les maladies inflammatoires sont particulièrement fréquentes. Elles portent un nom qui se termine par le suffixe « ite » : appendicite, arthrite, cystite, méningite, otite…
Une inflammation peut être aiguë ou chronique. Les premières guérissent, ou alors passent à la chronicité.
Les signes cliniques de l’inflammation (surtout quand elle est aiguë) sont la douleur (pulsatile), la rougeur, la tuméfaction (l’œdème), la sensation de chaleur et l’impotence fonctionnelle.
En biologie, on parle (à tort) de « syndrome inflammatoire » quand s’associent une hyperleucocytose (augmentation du nombre de globules blancs) et une augmentation de la CRP (C-Réactive Protéine). En fait, l’hyperleucocytose est un marqueur d’infection, et non pas d’inflammation. Ce « syndrome inflammatoire » est en principe corrélé avec la présence d’une inflammation (infection) clinique : la présence d’un syndrome inflammatoire biologique est un argument en faveur du diagnostic d’appendicite quand la clinique est évocatrice de ce diagnostic.
Il ne faut pas confondre inflammation et infection : le premier terme est plus vaste que le second, qu’il inclut (une infection est une inflammation).
Un tissu atteint d’inflammation est dit « enflammé » (et non pas « inflammé »).
Les médicaments actifs contre l’inflammation sont des anti-inflammatoires, stéroïdiens (à base de cortisone) ou non (AINS, ou anti-inflammatoires non stéroïdiens). On remarquera que les deux « i » sont séparés par un «- ».