Une « urgence », en médecine comme dans la vie de tous les jours, c’est un problème qui doit trouver une solution rapide. Mais il y tous les degrés d’urgence entre le sujet simplement stressé ou pressé (urgence ressentie) et celui qui est en danger de mort (urgence vitale).
Les urgences sont assurées à la fois par la médecine libérale et la médecine hospitalière, mais force est de constater que de plus en plus de patients se dirigent vers l’hôpital public en cas d’urgence, avec, comme conséquence fâcheuse, des délais d’attente de plus en plus longs dans les services d'accueil des urgences (SAU).
Il existe une spécialité médicale qui ne s’occupe que des urgences : la médecine d’urgence, qui est exercée par des médecins urgentistes.
Le médecin qui assure, dans chaque spécialité, les urgences est soit de garde, s’il reste sur place, soit d’astreinte s’il rentre chez lui entre deux déplacements.
Il existe des organismes qui assurent la régulation des urgences, comme le SAMU, avec des numéros d’appel spécifiques (le 15 pour le SAMU).
On emploie plus volontiers l’expression « en urgence » que l’adjectif urgent (dépêchez-vous, c’est très urgent…) ou l’adverbe urgemment.
Le besoin pressant d’uriner s’appelle une urgenturie, symptôme fréquent en consultation d'urologie.