Prescrire équivaut plus à ordonner qu’à conseiller, et, d’ailleurs, une prescription médicale doit faire l’objet d’une ordonnance. C’est un acte médical, réservé aux médecins, à quelques exceptions près (une infirmière peut prescrire les pansements dont elle a besoin).
On peut prescrire toutes sortes de choses, et pas seulement des médicaments : un régime, du repos, un arrêt de travail, un transport médicalisé, des conseils d’hygiène de vie, une cure thermale, une psychothérapie, une consultation chez un spécialiste, etc.
Quand la prescription porte sur des médicaments, le médecin doit en indiquer sur son ordonnance la posologie selon des règles précises, sous peine de nullité.
La prescription d’un médicament doit se faire dans le strict respect de son AMM (Autorisation de mise sur le marché) ; dans le cas contraire, le prescripteur doit faire porter sur l’ordonnance la mention « hors AMM »).
De nombreux cabinets médicaux, et la quasi-totalité des établissements de soins, sont équipés de logiciels de prescription, qui la sécurisent au maximum, ne serait-ce qu'en signalant par une alerte les associations médicamenteuses dangereuses.
Les prescriptions devraient être faites en DCI (Dénomination commune internationale), notamment pour les logiciels de prescription, pour lesquels c’est théoriquement une obligation règlementaire. En pratique, ce n’est pas toujours le cas, loin de là.
Le fait qu’un patient suive la prescription qui lui a été faite s’appelle l’observance.