Il existe toutes sortes d’opérations. Mais, dans le domaine médical, ce terme est en règle générale synonyme d’intervention chirurgicale, si ce n’est en médecine militaire, où l’on parle d’opération extérieure (Opex) pour toute intervention sanitaire menée en dehors du territoire national.
Une part importante de l’activité d’un chirurgien consiste à opérer des patients et à suivre la convalescence de ses opérés.
Tout ce qui touche l’acte d’opérer est qualifié d’opératoire : activité opératoire menée dans un bloc opératoire, suites opératoires. Le chirurgien, qui a posé préalablement l’indication opératoire, est l’opérateur, et il est assisté dans cette tâche par son aide opératoire. A la fin de l’intervention, il dicte son compte-rendu (ou compte rendu) opératoire.
L’opérabilité est une notion pas toujours comprise. Il s’agit d’estimer si la lésion est opérable (c’est-à-dire résécable), et si le patient est opérable, c’est-à-dire capable de supporter l’intervention avec un risque opératoire raisonnable. L’opérabilité résulte de l’analyse de la balance bénéfice/risque.
Au terme d’un bilan d’opérabilité, le patient (lui et sa lésion) est déclaré opérable ou inopérable. Mas une troisième option peut se faire jour, celle où il semble inutile de proposer une opération. Dans ce cas, la décision prise est l'abstention, ce que les patients traduisent en général et à tort par l'adjectif inopérable.