Toute décision médicale peut avoir deux types de conséquences : positive, et il s’agit d’un bénéfice attendu ; négative, et on parle de risque. Tout l’art du médecin consiste à évaluer à chaque fois l’équilibre entre ces deux possibilités : c’est la fameuse « balance bénéfice/risque ».
En fonction de cette estimation, le médecin aura trois possibilités : l’indication, si les bénéfices l’emportent sur les risques, la contre-indication dans le cas contraire, et l’abstention quand il n’y a pas de bénéfice attendu, même si le risque est minime.
On notera que l’on dit d’un patient opéré qu’il a « subi » une intervention, et pratiquement jamais qu’il en a bénéficié, même si elle a été couronnée de succès.
Le contraire de bénéfique n’est pas maléfique, mais délétère.
Toute personne qui reçoit une prestation sociale en est le bénéficiaire, autrement dit l’allocataire, en langage administratif.