La castration désigne l’ablation des gonades (testicules ou ovaires). Elle est le plus souvent chirurgicale, mais il existe des médicaments qui permettent une « castration chimique », utilisée chez les violeurs aux pulsions irrépressibles, uniquement avec leur accord.
La castration supprime à la fois les gamètes (les cellules reproductrices) et la sécrétion hormonale (testostérone pour l’homme, œstrogène et progestérone pour la femme).
Quand l’hystérectomie (totale ou subtotale) s’accompagne d’une annexectomie bilatérale, on parle d’hystérectomie avec castration, ou d’hystérectomie non conservatrice.
Les animaux également peuvent être castrés, par les soins d’un vétérinaire.
Jusqu’à la fin du XIXème siècle, il existait, dans le domaine de l’interprétation musicale, ce que l’on appelait des castrats, enfants dont on souhaitait garder intacte, après la puberté, la voix quand elle était particulièrement belle pour le chant (à l’église ou à l’opéra). Le plus célèbre était Farinelli. Cette « castration » était obtenue en ligaturant chez l’enfant, avant la mue, le cordon spermatique de chaque côté, ce qui entraînait une atrophie testiculaire bilatérale, et donc l’arrêt de la production hormonale.
En psychologie, on décrit un comportement féminin particulier, la « mère castratrice ». Il s’agit de femmes autoritaires qui veulent dominer dans leurs relations avec les autres, notamment avec leur fils, dont l’épanouissement en pâtit grandement.