Une prescription médicale doit être rédigée sur une ordonnance, selon des règles précises, notamment quant à la posologie des médicaments prescrits.
Il existe quelques ordonnances particulières : l’ordonnance bizone des patients en ALD (Affection de longue durée), qui comporte une partie pour les prescriptions en rapport avec l’affection exonérante, et une partie pour les prescriptions intercurrentes ; l’ordonnance sécurisée (ou protégée) pour la prescription des « stupéfiants » (les antalgiques morphiniques essentiellement). Sa rédaction nécessite le respect de règles très strictes (comme la posologie en toutes lettres). Elle a pris la suite du « carnet à souches ».
L'ordonnance peut être manuscrite (le cauchemar des pharmaciens avec certains prescripteurs), ou tapée à l'ordinateur, avec ou sans logiciel de prescription.
Un ordonnancier est soit un bloc d’ordonnances, en règle générale dupliquées, soit un registre officiel sur lequel le pharmacien d’officine est tenu de retranscrire certaines ordonnances.