La démarche qualité est un concept relativement récent dans le domaine de la santé, alors qu’elle existe depuis longtemps dans l’industrie. Cette démarche a pour but d’améliorer en continu les pratiques professionnelles au bénéfice de la sécurité des patients, grâce à une gestion optimisée des risques.
Pour les médecins, la démarche qualité est sanctionnée par l’accréditation ; pour les établissements de santé, par la certification.
Un des principes de base de la qualité est le suivant : « écrire ce que l’on fait (traçabilité), faire ce que l’on a écrit ».
Ce qui est en rapport avec la qualité est qualitatif ; en revanche, qualificatif se rapporte au fait de qualifier, comme l’adjectif qualificatif (ex : une bonne ou une mauvaise gestion des risques).
Toute personne dont l’essentiel du travail est dédié à la démarche qualité est qualifiée de qualiticien (qui est souvent d’ailleurs une qualiticienne). Les qualiticiens travaillent au sein de la « cellule qualité et gestion des risques ».
La démarche qualité possède son vocabulaire spécifique, avec des indicateurs et des index, des procédures et des protocoles, des références et des référentiels…
Mais le sens le plus courant du mot qualité, c’est celui qui a « défaut » comme contraire. Dans cette acception, les qualités requises pour être un bon médecin associent des qualités humaines, comme l’empathie, et des qualités techniques, au premier rang desquelles figure la compétence.
Quant à l’expression « ès qualités », elle signifie « en tant que, à titre de » : un médecin peut intervenir « ès qualités » d’expert auprès des tribunaux. «Es » est un archaïsme qui veut dire « en les ». Le mot qui suit (ici « qualités ») est donc nécessairement au pluriel.