Le nom complet est « chef de clinique des universités-assistant des hôpitaux », CCU-AH, en général abrégé en CCA. Le mot clinique n’a rien à voir avec une quelconque clinique privée, mais avec la notion actuellement désuète de « clinique universitaire » (avec un professeur titulaire de chaire à sa tête). Il n’y a donc de chefs de clinique que dans les CHU.
Le chef de clinique occupe de manière non titulaire un double poste, hospitalier et universitaire, pour une durée de deux ans renouvelables deux fois une année. La nomination à cette fonction intervient à la fin de l’internat, et permet à celui qui l’occupe d’approfondir sa formation, notamment dans les disciplines techniques. Tous les internes, loin s’en faut, ne seront pas chefs de clinique.
A la fin de son clinicat, le chef de clinique devient « ancien chef de clinique » (titre dont il pourra se prévaloir toute sa vie professionnelle durant). Trois options s’offrent à lui : la plus escarpée, car il y a peu d’élus, est la poursuite d’une carrière hospitalo-universitaire ; sinon, il devra choisir entre le privé et le public, et deviendra praticien hospitalier (PH) s’il a choisi l’option publique.