Le terme amygdale désigne deux structures très différentes, l’une située dans le cerveau, l’autre au niveau du pharynx. Dans les deux cas, vous aurez noté que l’on ne prononce pas le « g ».
Au niveau cérébral, l’amygdale, également désignée comme « complexe amygdalien », se situe, de chaque côté, dans le lobe temporal, précisément dans l’uncus, en avant de l’hippocampe. Cette amygdale cérébrale fait partie du « système limbique », et joue un rôle complexe que l’on peut assimiler à un système d’alerte.
Au niveau pharyngé, les amygdales (au pluriel) sont également dénommées tonsilles (toujours au pluriel), dans la nouvelle nomenclature (mais l’ancienne dénomination d’amygdales reste la plus connue et employée, tant par les patients que par les médecins, notamment les spécialistes qui les traitent, à savoir les ORL). L’adjectif relatif est tonsillaire.
Il existe plusieurs paires de tonsilles (palatines, les plus volumineuses, linguales, pharyngiennes, vélopalatines et tubaires). Dans le langage courant, le terme amygdales correspond aux tonsilles palatines, visibles à l’ouverture de la bouche, de chaque côté de la luette. Les tonsilles pharyngiennes sont appelées également végétations adénoïdes.
Les tonsilles, dont l’ensemble constitue l’anneau (ou cercle) de Waldeyer, jouent un rôle important dans l’immunité.
L’inflammation des amygdales est une amygdalite, et leur ablation (beaucoup moins pratiquée qu’à une certaine époque) est une amygdalectomie ou une tonsillectomie.