La médecine, quelle que soit la spécialité concernée, s’apprend de deux façons : de manière académique, dans les livres, les revues, les cours à la fac, et actuellement sur Internet…, et de manière pratique, en imitant la façon de faire d’un « senior » (à condition de copier uniquement les bonnes pratiques !) C’est particulièrement vrai pour les disciplines techniques. L’interne apprend ainsi son métier de son chef de clinique ou de son maître de stage.
C’est cet apprentissage aux côtés d’un praticien aguerri, d’un « maître », que l’on appelle compagnonnage, en référence aux artisans « Compagnons du tour de France », qui apprennent ainsi leur métier, et qui terminent leur formation par la réalisation de ce qu’il est convenu d’appeler un « chef d’œuvre ».
Dommage que la réalisation d’un tel « chef d’œuvre » ne soit pas demandée aux médecins en fin de formation (il n’est pas certain que la soutenance d’une thèse d’exercice puisse être qualifiée de chef d’œuvre !).