La confraternité, c’est avant tout un code de bonne conduite entre confrères, c’est-à-dire entre membres d’une même profession, considérée comme une fratrie. Dans ce sens, la confraternité n’a pas de sexe, ce qui n’empêche pas que l’on parle parfois de « consœur » pour un confrère de sexe féminin.
Quand un médecin écrit à un autre médecin, il lui donne du « mon cher confrère », sauf si c’est un ami ; il lui écrira alors « cher ami ».
Avoir une attitude confraternelle passe en premier lieu par l’absence de médisance vis-à-vis d’un « cher confrère », même si l’on n’est pas d’accord avec lui, et même si on ne l’apprécie pas. En cas de litige entre médecins, c’est le Conseil de l’Ordre qui s’assurera que la confraternité a bien été respectée de part et d’autre.
Les médecins entre eux sont tous confrères, les pharmaciens aussi, mais les médecins ne sont pas les confrères des pharmaciens, et réciproquement.
Il est fréquent qu'un médecin utilise l'adverbe confraternellement comme formule de politesse quand il écrit à un confrère.