Un des droits essentiels des patients, tels qu’ils sont définis par la loi dite Kouchner de 2002, est de pouvoir refuser ou accepter un soin. Or accepter, c’est consentir. Souvent ce consentement est tacite, mais il doit être explicite lorsqu’un acte technique, potentiellement à risque, est envisagé. Le patient doit mettre par écrit qu’il consent à l’acte qui lui est proposé. Mais pour que le patient puisse donner son consentement en toute connaissance de cause, il faut qu’il soit informé, pas seulement des bénéfices attendus, mais aussi des risques encourus : c’est la fameuse balance bénéfice/risque. En pratique, il est nécessaire que le patient obtienne une réponse satisfaisante à toutes les questions qu’il peut se poser avant de consentir. C’est cet éclaircissement donné au patient qui rend le consentement « éclairé », selon la formule consacrée, qui étonne souvent les patients. Comme on parle plus volontiers d’information que d’éclaircissement, « consentement informé » serait probablement plus explicite.
Le document de consentement doit figurer dans le dossier du patient.
Il existe une modalité beaucoup plus stricte de consentement éclairé qui concerne la recherche clinique : le formulaire que signe le patient avant d’entrer dans un essai thérapeutique est très développé. A l’opposé, il existe une forme dégradée de consentement, réservée aux patients qui ne sont pas vraiment en mesure de donner un consentement éclairé : l’assentiment.