L’autolyse est une autodestruction. Ce terme, ainsi que le verbe autolyser (peu usité) et l’adjectif autolytique sont employés dans trois domaines précis : la biologie, la médecine légale et la psychiatrie.
En biologie, l’autolyse dite aseptique est obtenue en laissant un organe se dégrader par lyse cellulaire en conditions stériles, ce qui aboutit à un autolysat utilisé en thérapeutique homéopathique, comme le célèbre oscillococcinum (autolysat de cœur et de foie de canard).
En médecine légale, l’autolyse est un processus de modification naturelle du corps survenant post mortem, par arrêt de toute activité métabolique. Contrairement à la putréfaction, ce mécanisme autolytique est aseptique.
En psychiatrie, autolyse est synonyme de suicide. On parle en général de tentative d’autolyse (TA) pour un suicide raté, et de suicide pour une autolyse réussie.
En boucherie, la maturation de la viande est un processus autolytique.