Mots médicaux voisins
Nom féminin
Crise
Nom masculin
Nom féminin
Dans l'encyclopédie
Une crise est soit un moment difficile à passer, soit une manifestation brutale.
Être en situation critique, avoir l’esprit critique, émettre une critique, critiquer une décision : tout est critique.
La criticité d’un risque, c’est le produit de sa probabilité de survenue par la gravité de ses conséquences négatives.
Quelques définitions
Nom féminin
Nom masculin
Nom féminin
Nom féminin

Définition de "Crise" - Dictionnaire médical

Écouter la piste audioCrise nom fém.
Écouter la piste audioCritique adj.
Écouter la piste audioCritiquer ver.
Écouter la piste audioCriticité nom fém.

En pathologie, une crise est une manifestation aiguë d’une maladie chez un individu: crise de goutte, d’appendicite, crise de foie (colique hépatique), crise d’urémie, etc.

En psychologie ce terme est très employé, pour désigner des troubles s’étendant sur une période courte ou longue : crise d’angoisse ou de panique pour les premières, crise d’adolescence ou  de la quarantaine, crise existentielle pour les secondes.

Dans le domaine de la nutrition, on parle de crise alimentaire provoquée par l’ingestion d’aliments impropres à la consommation.

Dans le domaine sanitaire, il existe des crises sanitaires, correspondant à la dégradation de l’état de santé d’une partie d’une population.

Une situation de crise est dite « critique ». On peut déployer une « cellule de crise » pour tenter d’y faire face.

L’adjectif « critique » sert aussi à qualifier une situation délicate : dire qu’un patient est « dans un état critique » n’est jamais de bon augure.

Critique est aussi un adjectif et un substantif dérivés du verbe critiquer : avoir l’esprit critique, émettre des critiques. Ces qualités sont importantes pour l’exercice de la médecine.

La criticité est un terme de la gestion des risques (la « cindynique »), qui s’exprime sous forme de matrice de criticité dans laquelle on multiplie la fréquence du risque par la gravité de ses conséquences (en ne s’intéressant qu’aux conséquences négatives ; risque « aryétique »).