La douleur est un symptôme fonctionnel (c’est-à-dire subjectif) particulièrement fréquent. Il en existe de toutes sortes : des douleurs aiguës et des douleurs chroniques, des douleurs physiques et des douleurs psychiques, des douleurs nociceptives (les plus fréquentes) et des douleurs neuropathiques…
Quand il persiste une douleur résiduelle entre deux crises douloureuses paroxystiques, on parle de « fond douloureux permanent ».
Il existe un certain nombre de termes spécialisés pour désigner la douleur : mastodynie pour la tension douloureuse des seins (le suffixe –dynie indique toujours une douleur), céphalée pour un mal de tête, colique pour une douleur viscérale paroxystique très violente (colique néphrétique ou colique hépatique), névralgie pour une douleur nerveuse.
Algie est le synonyme exact de douleur, et algique ne signifie rien d’autre que douloureux. L’adjectif dolent, un peu désuet, correspond plus à plaintif qu’à douloureux.
Un antalgique est un médicament antidouleur (le premier terme est employé par les professionnels, le second par le grand public). Les spécialistes de la douleur sont des algologues. Il n’y a pas d’équivalent formé à partir du mot douleur.
Dans les établissements de santé, la gestion de la douleur relève du CLUD, acronyme qui signifie Comité de Lutte contre la Douleur.
Une prise en charge correcte de la douleur fait partie des droits des patients.